Philippe Hiquily, sculpteur français, voit le jour en 1925 à Paris. Il entre à l’école des Beaux-Arts de Paris de 1948 à 1953 et remporte le prix de la critique à la biennale de Paris en 1959. Durant cette période, il fréquente les ateliers des sculpteurs Jean Tinguely et Germaine Richier, pour qui il réalise des socles de sculptures. En 1955, il expose pour la première fois à la galerie Palmes à Paris, puis à la galerie Contemporaries à New York en 1959, où il rencontre de grandes figures de l’art américain telles que Léo Castelli, Rauschenberg, James Rosenquist, Jasper Jones, Isamu Noguchi, et bien d’autres.
Le succès ne tarde pas à arriver : les prestigieux musées new-yorkais (MOMA et Guggenheim) acquièrent plusieurs de ses œuvres. Néanmoins, il connaîtra une période difficile de 1965 à 1980, sans toutefois cesser de créer.
Philippe Hiquily a régulièrement exposé au Salon de Mai et à Jeune sculpture à Paris.
À partir de 1960, il se lance dans la création de mobilier, concevant des meubles à l’esprit onirique et surréaliste. Vers 1980, il se tourne vers la création de sculptures en bronze, qui sont exposées pour la première fois en 1986 à la galerie Patrice Trigano à Paris.
Les sculptures de Philippe Hiquily se caractérisent par un érotisme omniprésent, qu’il exprime à travers un univers lisse agrémenté d’éléments empruntés à la nature tels que des antennes, des cornes, des pattes d’insecte, etc. Sa recherche de l’équilibre formel est évidente, et il travaille principalement avec des matériaux de récupération.
Hiquily a toujours refusé de se conformer à un mouvement artistique spécifique, bien que des influences du Surréalisme se retrouvent dans son œuvre. Son utilisation d’objets trouvés le rapproche également du Nouveau Réalisme, même s’il n’a pas accordé au matériau l’importance que ce mouvement lui conférait. Ses sculptures mobiles l’ont également placé en tant que précurseur de l’Art cinétique. L’érotisme qui imprègne son travail a même conduit certains à le considérer comme un précurseur de la libération sexuelle de mai 1968.
Philippe Hiquily nous a quittés le 27 mars 2013, laissant derrière lui un héritage artistique remarquable.
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